jeudi 16 août 2007

Dans mes pénates


Ca y est, j'ai jeté un ultime coup d'oeil dans les placards, fermé la porte à double tour, descendu la dernière (énorme) poubelle, et balancé l'étiquette de la boîte aux lettres. Toute façon, à part les impôts personne ne m'écrira ces prochaines semaines, et si ils ont du mal à me trouver là bas, ils iront forcément me chercher par ici...

Je retrouve cette semaine les douceurs du pays gascon après avoir fait mes adieux à Paris. A l'exception de ses "plages" (qui cette année n'ont pas trop eu l'occasion de chauffer au soleil comme tout le monde le sait), j'ai tenté d'apprécier les charmes de la capitale en été (Vélib', Tram, balades, restos, terrasses abritées, squares fleuris, petits commerces, boutiques, soldes, etc.).
Du coup j'ai un peu le sentiment d'avoir fait mon jubilé : adieux les bords de Seine ! Adieux les cons euh.. les quais du métro ! Adieux 20 minutes ! Adieux Navigo ! (ça sent la vie rythmée par les transports tout ça..) Adieux le boucher du coin ! Adieux les escapades nocturnes entre Bastille et le canal ! Bref, adieux la vie de parisienne, et vive les touristes !! Dont je suis désormais.

Stop à la nostalgie, point n'en faut, car le voyage commence à peine et ce qui m'attend par delà les Pyrénées et la Méditerranée résonne comme un rêve encore aujourd'hui. Je regarde droit devant et négocie le détour par le sud-ouest comme une cure de décompression, et aussi l'occasion d'entamer (enfin) une amorce de bronzage (pas la peine de vous répéter ce que vous savez déjà : été 2007, c'est pourri, tout le monde grogne au boulot, les vacances à l'eau, etc.).

J'ai le sentiment que tout commence ici, et que j'ai passé 3 mois à faire mes valises dans ma tête pour parvenir à les faire enfin. C'est bon de retrouver les odeurs d'enfance et de pinèdes au bord de l'océan avant de devenir (un peu plus) grande.
Bon courage aux parisiens. Vous et moi, on se comprend.

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